Le jour où Halimè Begum a téléphoné en urgence aux pompiers, l'équipe venue lui porter secours a changé la trajectoire de sa vie. L'histoire qui suit raconte comment Halimè a intégré la brigade de sapeurs-pompiers de Londres, et comment ses carnets paper republic aident aujourd'hui à former la prochaine génération de soldats du feu...

Qu'est-ce qui t'a poussée à rejoindre les pompiers ?
En 2020, j'ai eu un accident lié à des matériaux dangereux et j'ai dû appeler les sapeurs-pompiers. Les voir en action m'a beaucoup impressionnée : leur assurance tranquille, leur esprit d'équipe, la façon dont ils viennent en aide aux autres... C'était des sortes de superhéros des temps modernes qui ont transformé une journée qui s'annonçait assez piteuse en un moment amusant et mémorable.
Suite à cette expérience, j'ai immédiatement voulu faire partie de leur équipe. J'ai donc commencé à chercher des opportunités. Pour commencer, je me suis portée volontaire au sein du Musée londonien des Sapeurs-pompiers. Puis j'ai découvert le programme des Jeunes Sapeurs-Pompiers. J'y ai fait du bénévolat pendant un an, puis un poste de coordinateur des jeunes sapeurs-pompiers s'est présenté. J'y ai postulé et j'ai décroché le poste.

Quelles sont tes responsabilités dans le cadre de ce poste ?
Je travaille avec des jeunes entre 13 et 17 ans. Parmi eux, beaucoup aimeraient devenir pompiers ou travailler pour le service des incendies. C'est une démarche qui contribue aussi à améliorer notre communauté locale. Nous proposons aux jeunes un programme qui leur permet de faire quelque chose de constructif et d'acquérir des compétences transversales, comme le travail d'équipe, la communication et la capacité de leadership. Autant d'aptitudes qui les aideront grandement tout au long de leur vie.
Grâce à notre formation, ils découvrent le fonctionnement de la brigade et s'entraînent à des exercices de sécurité. À la fin de l'année, nous organisons une remise de diplômes à laquelle assistent les parents et les amis, un peu comme au sein de la vraie brigade des sapeurs-pompiers.
Ce que je trouve vraiment cool, c'est que je travaille aujourd'hui au sein de la même station que celle où sont basées les équipes qui sont intervenues lors de mon accident. L'une de ces équipes m'assiste sur les activités de sauvetage technique. Ça fait vraiment du bien de se dire que j'aide en retour les personnes qui m'ont aidée.

Quel type de formation reçoivent les Jeunes Sapeurs-pompiers ?
On organise des exercices de sécurité avec de vrais équipements de pompier, et on les entraîne également aux situations d'urgence. Si les jeunes aiment vraiment ce qu'ils font et progressent bien, ils peuvent passer un test et monter en grade. Certains reviennent après quelques temps pour s'engager professionnellement au sein des pompiers.

En matière de carnets, comment s'organise ton système ?
Je possède en tout et pour tout quatre carnets paper republic ! J'ai commencé par un bleu pétrole [xl] car c'est une de mes couleurs favorites, je l'adore. Ensuite, j'ai acheté un portfolio en cognac [a6] pour mon travail, qui est aussi super. Puis je me suis dit qu'il m'en fallait un plus grand. J'ai donc ajouté un portfolio noir en format [a5] à mon arsenal. J'ai aussi un carnet personnalisé à double rabat, dont je suis absolument fan. Et je réfléchis déjà au prochain carnet que je vais m'offrir...

Comment utilises-tu tes carnets paper republic dans le cadre de ton travail au sein de la brigade incendie ?
Notre programme compte six cycles de formation par an. C'est très pratique avec les recharges paper republic : j'utilise une recharge par cycle. Je planifie les sessions, les évènements, les excursions et je réfléchis à de nouvelles idées, par exemple pour les exercices de sécurité. Je note mes réflexions en lien avec les sessions passées avec les jeunes : ce qui s'est bien passé, ce que nous pourrions améliorer... À la fin de chaque cycle, je consigne la recharge dans un fichier d'archive.
Mon carnet est aussi l'endroit où je conserve mes photos et mes souvenirs. J'y fais cohabiter ma vie professionnelle avec un petit bout de mon cœur, des choses qui me sont précieuses et des notes relatives au développement personnel.

Quel est l'aspect le plus gratifiant de ton travail ?
Enfant et adolescente, j'étais quelqu'un de très réservé. Je tire beaucoup de plaisir à aider les jeunes à réussir, à les mettre à l'aise et à leur donner des opportunités de s'améliorer. À la fin du programme, je peux toujours constater la différence entre l'avant et l'après. Un jeune qui était très timide au début de sa formation dirige aujourd'hui des exercices de sécurité, donne des ordres et soutient son équipe comme un chef.
C'est tout particulièrement gratifiant de voir des jeunes au profil neuroatypique ou qui présentaient jusque-là des problèmes de comportement s'épanouir lorsqu'ils sont dans le bon environnement. Certains ont du mal avec les environnements scolaires traditionnels, mais lorsqu'ils démarrent notre programme de Jeunes Sapeurs-Pompiers, ils peuvent faire des exercices de terrain, se dépenser... On insiste sur leurs forces et on les aide à travailler sur leurs faiblesses, ce qui leur permet de trouver un équilibre. Ça débloque quelque chose de complètement nouveau chez eux, une forme d'assurance inédite.
Pourquoi as-tu choisi paper republic ?
J'ai l'impression d'avoir testé tous les carnets et les journaux qui existent sur le marché ! J'aime vraiment beaucoup les couvertures en cuir de paper republic, et le fait que je puisse les réutiliser et consigner mes vieux carnets books dans mes archives. J'aime aussi pouvoir y ranger plusieurs carnets à la fois.
Par exemple, j'ai un carnet book consacré à mon travail, un autre avec mon cahier à dessin et mes cahiers à papier blanc, ligné et à points, le tout rassemblé dans un même carnet. Les autres carnets ne me donnaient pas autant l'impression d'être organisée et productive. Le système paper republic a rendu ma vie infiniment plus simple. J'adore retomber sur les jolis souvenirs de ces deux dernières années. Je feuillette mes carnets et je me dis : « mon Dieu, j'ai vraiment accompli tout ça ! ».
Mon carnet m'aide à me sentir calme et ancrée dans le présent, il m'inspire. En un mot : je l'adore !

Pourquoi continuer à utiliser le stylo et le papier à notre ère résolument numérique ?
Selon moi, écrire à la main a quelque chose d'un art. Parfois, quand je rentre chez moi le soir après le travail et un long trajet en métro, j'ouvre mon carnet et je note mes pensées, ou je planifie certaines choses. C'est ma façon de clôturer la soirée. Ça me rend très heureuse, tout simplement. J'ai souvent l'impression qu'utiliser mon carnet revient à faire une séance de thérapie.
Et puis, j'adore la papeterie, c'est mon truc depuis que je suis petite. Les stylos, le papier, les bloc-notes, les cahiers et les journaux, ça m'a toujours attirée. Ça n'est vraiment pas la même chose que d'utiliser un iPad ou un smartphone. Je me sens davantage connectée à ce que je fais. Je peux toucher le papier. J'ai davantage de liberté. Sur le papier, je ressens les émotions et je me remémore les choses. Il y a quelque chose qui parle davantage à l'âme et au cœur dans le fait d'écrire avec papier et stylo.

Aimerais-tu devenir pompier un jour ?
Je ne me ferme aucune porte, c'est chose sûre. Il y a cinq ans, si vous m'aviez demandé si je comptais travailler un jour pour la brigade incendie, j'aurais répondu non. Mais voir les pompiers intervenir sur mon accident m'a ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités.
Je travaille sur plusieurs stations de pompier dans Londres, et c'est toujours très inspirant de discuter avec les équipes, de voir d'autres pompiers femmes, dont certaines portent le hijab. Ça me donne l'impression que tout est possible.
À l'heure actuelle, mon métier me plaît beaucoup, j'adore transmettre de l'assurance à ces jeunes et les regarder s'épanouir. Je vais encore rester à ce poste quelques temps.
Mais qui sait ce que l'avenir me réserve ?